Sport Le 12/10/2015 par La rédaction

José Maria Manzanares : le Beckham des toreros 

Courageux et élégant comme l’un des plus grands matadors de son temps, José Maria Manzanares est devenu l’icône de Dolce & Gabbana. Idole des Espagnols plus qu’aucun joueur de foot ou pilote de F1, il incarne à merveille la réussite et la force maîtrisée. Beau comme un astre, il est en passe de devenir une star mondiale… et pas seulement devant les toros.

Par Thierry Mantoux

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Dans le taxi qui me mène de l’aéroport de Madrid Barajas au centre-ville, je demande au chauffeur s’il s’intéresse à la corrida. « Je ne suis pas contre mais je préfère le foot. » Silence. « Et le torero Manzanares, vous connaissez ? » « José Maria, bien sûr. Alors lui, c’est différent. C’est un type formidable. Ici à Madrid, tout le monde le connaît. On l’adore. C’est notre star. C’est un grand torero. Mais surtout, il a de vraies valeurs : l’effort, l’honnêteté, la vérité. Ça fait du bien. En plus, il est beau, courageux, riche, il a une femme ravissante et des enfants. C’est notre héros. » Ça commençait fort. Il me restait à faire sa connaissance. Rendez-vous à 10 h, à la Casa Salvador, excellent restaurant, connu de tous les toreros. La propriétaire attend pour la prise de vues. « José Maria ? L’homme idéal, dit-elle, tu verras, il est vraiment sympa. » Et le maestro (comme on appelle les grands toreros) arrive dans son Q7 blanc, Ray-Ban vintage sur le nez, pantalon beige, polo vert foncé, pieds nus dans ses mocassins, sourire ravageur aux lèvres, mince, élégant, félin.

Un mot aimable pour tous, me demandant de combien de temps je disposais pour l’interview. Bref, le contraire de la star en tournée de promo. Dans le petit monde de la corrida, le mundillo, lorsqu’on parlait de José Maria Manzanares, on demandait toujours le père. José Maria Manzanares père est mort d’une crise cardiaque à 61 ans, il y a quelques mois. Surnommé le « torero des toreros », il a été l’une des grandes figures de l’Espagne du XXe siècle. José Maria a été marqué par la mort brutale de son père qui reste pour lui, pour l’Espagne et pour la corrida l’un de ses héros. Très jeune, accompagnant son père, il a vu des toros (taureaux de combat), a appris sur le tas, a fait des passes à des vachettes, a aimé cet art, mais ce n’est que plus tard, vers 19 ans, qu’il a tué son premier toro bravo chez un autre maestro, Enrique Ponce. « C’est tout ce que je sais faire, et je me demande vraiment ce que j’aurais pu faire d’autre ! » ajoute-t-il.

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« En plus j’adore vivre à la campagne, le grand air, l’espace, le calme… Alors oui, poursuit-il, j’ai le métier qui me convient le mieux. Le seul inconvénient est que je vois peu ma femme et mes enfants pendant la temporada (la saison, ndlr) qui dure d’avril à octobre. Le reste du temps, je dois m’entraîner énormément, maintenir ma forme physique et mon moral. Heureusement, j’ai une famille fabuleuse et les mêmes amis depuis l’enfance. Pour la plupart, ils ne suivent pas, la corrida, ce qui me repose. Ce sont de vrais amis depuis toujours. Ils sont l’un des piliers de mon existence, avec la vie en famille. Bien sûr, j’ai eu la chance d’avoir un père immense. Et pour débuter, je n’ai pas eu à chercher du boulot. Mais lorsque vous avez un père qui est LA référence dans la profession dans laquelle vous vous lancez, le petit monde dans lequel vous vivez ne vous passe rien. »

Sortie triomphale

En 2011, José Maria a accompli un exploit qui restera dans l’histoire. Il a été le premier, en près de trois siècles d’existence des arènes de la Maestranza de Séville, à y gracier un toro. C’est-à-dire à accorder la vie sauve à un toro extraordinaire de bravoure et de noblesse. A la sortie de la corrida, les billets utilisés se vendaient aussi cher que les neufs ! Souvenirs, souvenirs…

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Pour l’ouverture de la temporada 2015 dans les arènes d’Arles, José Maria, vêtu de noir en signe de deuil, a toréé à Pâques sous le portrait géant de son père, concentré, avant l’entrée fracassante de son premier toro. Arles, son père et le torero français Juan Bautista, qui avait coupé deux oreilles juste avant, lui ont porté bonheur. José Maria, comme l’appellent ses amis, a tranché deux oreilles et la queue – récompense rarissime – avant de sortir triomphalement des arènes antiques. « Extraordinaire ! » se sont exclamés en chœur les spécialistes, généralement avares de compliments.


L’Optimum : Torero célébrissime, vous êtes aussi sans doute le seul à être une star en dehors du monde de la corrida. A quoi l’attribuez-vous ?
José Maria Manzanares :
C’est difficile à dire, mais c’est sans doute, paradoxalement, en raison de mon métier de torero. C’est un métier très exigeant. A l’extrême. On ne peut pas tricher. Chaque jour ou presque à l’entraînement, je me mets devant les taureaux. C’est vrai, je joue ma vie devant eux, et la moindre erreur ne pardonne pas. Je suis très exigeant envers moi-même et je dois rester en forme toute l’année. Grâce au ciel, je suis en excellente santé, j’ai un moral d’acier, une famille que j’adore et qui me rend heureux, et j’exerce le métier dont j’ai toujours rêvé. J’essaie de le faire à la perfection et que cela se sache. C’est sans doute tout ça. J’ai de la chance, j’ai eu très jeune une visibilité médiatique que j’ai cultivée, mais sans excès. J’aime bien le faire. Et ça les gens le ressentent. Si vous restez naturel, vous n’en avez que plus d’impact. Dans toutes mes activités, je suis torero, et j’espère, grâce à cela, faire connaître le monde de la tauromachie et le faire mieux accepter. Les taureaux, c’est ma vie de tous les jours.

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Votre père avant vous a été l’un des plus grands toreros de tous les temps. Que vous a-t-il appris ?
J. M. M. : Mon père m’a surtout enseigné le sens de l’effort, l’importance de la parole donnée, la rectitude et l’honnêteté devant les taureaux et devant les hommes. Ce sont des valeurs familiales inestimables ! Son statut de torero a toujours été pour moi source d’inspiration. Essayer de faire comme lui, c’est un un peu mon fil conducteur. Non pas pour copier son toreo (sa façon de toréer, son style), ça, c’est impossible. Mais pour laisser une trace.

Las cinco de la tarde, cinq heures du soir, c’est l’heure de la corrida où vous jouez votre vie devant les taureaux, des dizaines de fois par an. Qu’est ce qui vous donne toujours le sourire ?
J. M. M. : C’est une façon de vivre, d’être. J’ai cette chance de faire le métier dont j’ai rêvé et cela dans les meilleures conditions, entouré de ma famille, de mes amis de toujours qui sont d’Alicante, ma ville natale, et de professionnels de haut niveau. C’est exceptionnel et c’est un privilège dont je remercie le ciel tous les jours. Cela vient après beaucoup de sacrifices car la tauromachie n’est pas un art de tout repos. Ce que je souhaite, c’est transmettre de l’émotion. C’est vraiment mon vœu le plus cher et lorsque j’y arrive, alors oui, c’est une grande satisfaction.

D’une corrida à l’autre, vous circulez toujours avec votre cuadrilla (équipe) dans un van marqué à votre nom. Cherchez-vous plutôt à vous détendre avec une bande de copains ou êtes-vous le patron solitaire d’un team de collaborateurs ?
J. M. M. : Je vis avec ma cuadrilla du début du printemps à la fin de l’automne. Je passe donc avec eux plus de temps qu’avec ma femme et mes enfants. Bien sûr, je me suis entouré des meilleurs professionnels à qui je confie aussi ma vie dans les arènes. Mais ce n’est pas suffisant. Comme nous vivons les uns avec les autres une bonne partie de l’année, sans compter les périodes d’entraînement, j’ai besoin d’avoir autour de moi des gens qui ont les mêmes valeurs morales et humaines que moi et avec qui j’ai envie de partager les bons et les moins bons moments. Il faut aussi qu’ils soient de bonnes personnes car c’est comme une famille que j’aurais choisie. Ce sont à la fois des pros, des gens biens et des copains. Et c’est mon équipe !

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Gérez-vous personnellement vos contacts avec vos fans ?
J. M. M. : Les réseaux sociaux, cela peut être la meilleure et la pire des choses. Je ne suis pas accro, mais j’aime bien de temps en temps. C’est toujours moi qui tweete, lorsque j’en ai envie, lorsque quelque chose me plaît, une musique, une image, une phrase. Je n’en abuse pas, mais c’est un moyen d’être en contact et de partager avec le plus grand nombre. Je le fais lorsque j’en ai envie et c’est vraiment moi, je ne délègue ça à personne.

Les stars ont toujours une vie amoureuse fracassante. Vous, vous êtes plutôt discret.
Cela ne fait pas partie de votre image ?
J. M. M. :
Non, sur ce point, je suis très ferme. Ma vie de torero est publique et visible mais ma vie privée et celle de ma famille sont vraiment un autre univers que je protège. Ma femme et mes enfants doivent pouvoir vivre tranquilles. Une fois encore, j’ai une vraie famille unie que j’adore. Il peut y avoir à une occasion particulière une photo ici ou là, mais la frontière est clairement établie.

Vous aimez les montres précieuses. Est-ce parce que le temps vous fuit ?
J. M. M. : Non, j’ai un rapport au temps très simple. J’habite la campagne et je vis au rythme des saisons, des corridas et des taureaux. J’aimerais, mais c’est un rêve, ne toréer que lorsque j’en ai vraiment envie et que je me sens particulièrement bien disposé. Je ne maîtrise pas tout à fait le temps !
J’aime les montres presque pour des raisons familiales. Il se trouve que mon grand-père et mon père portaient depuis toujours des montres IWC. Et je suis resté fidèle à cette marque. Quand IWC m’a demandé de collaborer avec eux, cela a été pour moi tout naturel. C’est un grand plaisir et un privilège d’avoir été choisi. Je ne suis pas esclave des marques. Ce que je fais, je le fais par choix, parce que cela correspond à mon mode de vie.

Etre devenu l’icône de maisons aussi prestigieuses que Dolce & Gabbana ou IWC – tel un pilote de Formule 1 – vous fait entrer dans la vie de millions de gens. En retirez-vous une satisfaction pour votre ego ?
J. M. M. : L’élégance pour un torero est une recherche permanente. L’élégance du style tauromachique, d’une part, l’élégance de l’attitude dans l’arène et envers les autres, et naturellement l’élégance vestimentaire. Tout cela me correspond parfaitement. Je suis très heureux de porter des vêtements
et des montres qui donneront à d’autres ce goût. Quand je voyage, je rencontre des gens qui ne connaissent rien aux toreros, mais qui en apprécient les valeurs. L’allure en fait partie. Et ce n’est pas une pure forme. Cela me vient de mon père et de mon grand-père pour lesquels le raffinement
à tous points de vue était un mode de vie. Cela fait partie de ma personnalité.

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Les taureaux sont des bêtes sauvages qu’il faut dominer avec fermeté, détermination et douceur. Quels sont vos goûts en matière d’autos ? Bêtes de course ou limousines ?
J. M. M. : J’ai assez à faire avec les taureaux… Bien sûr, les bolides me fascinent et la vitesse aussi, mais je n’ai pas de voiture de course. J’aimerais bien, mais cela ne correspond pas à mon mode de vie. Je n’ai pas beaucoup de temps et un coupé sport deux places ne me conviendrait pas. Sur le plan professionnel non plus. Je préfère les gros 4×4 très confortables qui permettent d’emmener partout personnes et matériel. Cela me facilite la vie et, franchement, pour les chemins du campo, c’est l’idéal.

Vous avez tout. Une carrière de torero hors du commun, la jeunesse, l’élégance et la gloire. Que vous manque-t-il ?
J. M. M. : Vraiment, il ne me manque rien. J’ai tout et plus encore, et je suis parfaitement conscient de cette chance. Je fais cette carrière de torero par choix, avec un certain succès. Mais dans ma tête, je sais que mon père a marqué des générations et qu’il reste une référence. Je n’ai qu’une seule envie, celle de laisser une trace, ma trace, dans ce monde de la tauromachie, de rester dans les mémoires comme quelqu’un qui aura donné de l’émotion au public. Et je voudrais que l’on se souvienne de moi, des années après, comme l’un des défenseurs des valeurs de ma profession : le respect, la vérité, l’esprit de sacrifice, la volonté, la lutte sans répit pour ses rêves et, enfin, la fierté de ce que l’on fait. Et ne pas oublier dans mon métier que le taureau est le maître. Si je peux contribuer à mieux faire connaître la tauromachie et à ce qu’elle soit mieux comprise dans le monde, ma visibilité dans les médias n’aura pas été vaine.

Vous faites un métier hyper risqué où l’on prend sa retraite jeune, comme en F1 ou dans le foot. Après, que ferez-vous ?
J. M. M. : Honnêtement, je ne sais pas encore quoi ni quand. Oui, il est difficile d’être torero et il ne faut pas craindre les inévitables blessures. Plus tard, je ferai certainement quelque chose qui me permette de passer plus de temps en famille, mais sans jamais renier les valeurs qui sont les miennes.


José Maria en 10 dates

 

14 avril 1953 : naissance de José Maria Manzanares père

3 janvier 1982 : naissance de José Maria à Alicante

2001 : tue son premier toro chez le grand torero Enrique Ponce

29 avril 2001 : premier festival taurin à Campotéjar (Grenade)

22 février 2002 : débuts en novillada avec picadors à Nîmes

24 juin 2003 : alternative (devient un « docteur en tauromachie »)

1er mai 2006 : son père fait ses adieux de torero à la Maestranza de Séville

2007 : triomphe deux fois à la Monumental de Mexico ainsi qu’à Bogota, Castellon, Barcelone, Séville, Alicante, Tolède, etc.

30 avril 2011 : dans les arènes de la Real Maestranza de Séville, gracie le toro Arrojado, de l’élevage Nunez del Cuvillo

28 octobre 2014 : décès de José Maria Manzanares père

2014 : JMM compte 33 corridas et 64 oreilles reçues et rassemble plus de 350 000 spectateurs dans l’année

4 avril 2015 : José Maria Manzanares triomphe dans les arènes d’Arles

www.josemariamanzanares.com (site officiel en français)


Le business de la tauromachie

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Les corridas…
La crise a eu des effets importants sur le business de la tauromachie, à l’économie assez complexe…
Un festival « amical », c’est-à-dire sans cachets pour les toreros, coûte au bas mot 30 000 € et une véritable corrida avec des figuras (des toreros d’importance) jusqu’à 500 000 €. Nîmes a intégré depuis des décennies l’importance de la tauromachie et confie ses arènes à Simon Casas, ancien torero, dont l’entreprise Simon Casas Production gère, outre les arènes de Nîmes et de Mont-de-Marsan en France, celles de Valence, Saragosse et Alicante en Espagne. Un chiffre d’affaires de 4,8 millions d’euros pour un résultat net de 101 300 €.
A Nîmes, la corrida représente, selon une étude récente de la ville, entre 10 et 12 millions d’euros de recettes indirectes en 2014. Pour Madrid, ce sont 50 millions d’euros, Séville, 27 millions et Pampelune, 21 millions.
En Espagne, les spectacles taurins directs représentent un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros
et rapportent 41,4 millions d’euros de taxes, alors que le cinéma ne rapporte que 7,3 millions d’euros !

… les toros…
Les prix des toros varient de 12 000 € pour un lot de six bêtes d’Antonio Bañuelos pour la novillada à 63 000 € pour celui de Joselito pour une corrida.
Les toros de Fuente Ymbro sont à 54 000 € le lot, ceux de Dolores Aguirre et de Cebada Gago à 33 000 €. Ces chiffres sont ceux de Bayonne l’an dernier. A Nîmes, les célèbres toros de Miura auraient été payés plus de 84 000 € pour six bêtes. Pour l’éleveur, vendre un toro de 4 ans entre 4 000 et 5 000 € est rentable ; au dessous, c’est à perte. Et s’il ne vend pas, l’animal va à la boucherie. Il y a environ 50 élevages français pour 1 377 élevages espagnols sur 400 000 hectares, qui ont 200 000 têtes de bétail dont 6 % seulement vont à la corrida.

… et les toreros
Le plus mythique des toreros actuels, José Tomas, qui torée le moins possible, demande plus de 300 000 € par corrida. Les toreros débutants gagnent 4 500 €, mais peuvent touchent beaucoup moins ou… rien du tout. Un jeune torero confirmé aura 15 000 € et José Maria Manzanares aux alentours de 120 000 €, tout comme El Juli ou Morante de la Puebla ; pour la star Sébastien Castella, originaire de Béziers, le secret est bien gardé, tout comme pour le torero d’Arles, Juan Bautista ! Sur ces sommes, ils doivent payer leur cuadrilla (banderilleros, picadors, valet d’épée, chauffeur), leur transport ainsi que les habits de lumière, qui valent près de 5 000 € pièce. S’ils toréent. Il y a moins de corridas dans les 60 villes de France et en Espagne, et les débutants ont du mal à trouver des engagements dans les « novilladas » tandis que les matadors confirmés se battent pour figurer dans les bonnes corridas, et les cachets de la majorité d’entre eux s’en ressentent. Comme le résume l’écrivain Jacques Durand, qui connaît parfaitement le sujet et cite le torero El Paña : « Avant, un torero toréait pour offrir une maison à son père, maintenant
il a du mal à s’offrir la sienne. »


Matadors de légende

 

Il y a Francisco Romero au XVIIIe siècle qui, le premier, a tué le toro lui-même, à pied et non à cheval. Puis Pepe Hillo, auteur du premier traité de tauromachie. Au début du XXe siècle, le célèbre Belmonte fut le premier à attendre le toro de pied ferme, alors qu’auparavant les matadors reculaient, appliquant le principe « ou tu t’enlèves ou le toro t’enlève ! » Manolete, tué à 30 ans par un féroce toro de Miura, en 1947. N’oublions pas Joselito, puis El Gallo, le torero gitan et chauve.

Outre pour leurs prouesses dans l’arène, Luis Miguel Dominguin et Antonio Ordoñez feront la une des magazines pour leurs activités mondaines et leurs amours, telle l’actrice Ava Gardner au bras de Dominguin.

Dans les années 1960, apparaît El Cordobés, un phénomène.

Le premier grand torero français est Nimeño II, dans les années 1970 et 1980. Grièvement blessé par un Miura à Arles en 1989 et devenu tétraplégique, il se suicidera deux ans plus tard.

Aujourd’hui, après la despedida (retraite) du Colombien César Rincon, celle de Ruiz Miguel (il a le record de plus de 100 corridas de Miura) et la mort de José Maria Manzanares père l’an dernier, qui fut l’un des plus grands toreros de tous les temps, il reste des stars. José Maria Manzanares est l’un des plus grands d’aujourd’hui avec El Juli, le Français Sébastien Castella, José Tomas, Enrique Ponce et Padilla qui a perdu un œil d’un coup de corne et continue de toréer avec succès et un courage inégalé. Mais aussi El Fandi, Miguel Angel Perera, Ivan Fandiño sans oublier Juan Bautista, l’Arlésien.


En chiffres:

 

340 778 amis pour José maria Manzanares

146 478 followers sur Facebook

47 300 followers sur Instagram

147 000 abonnés sur Twitter

150 M€ : le chiffre d’affaires de la tauromachie en Espagne

120 000€ : le cachet de José Maria Manzanares pour une corrida

10 à 12 M€ : les recettes indirectes de la corrida à Nîmes


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