Hughes Piketty /52 ans
Diplômé de Sciences Po Strasbourg, cet ancien financier a tout quitté en 2001 pour s’occuper de la survie des massifs forestiers décimés par la tempête de 1999. En 2005, il rachète l’Elysée Biarritz, dédié à l’événementiel et au cinéma, avant de reprendre, en 2008, la concession du restaurant de la Cinémathèque et l’exploitation du Château du Cercle, à Cannes. Aujourd’hui, il se consacre exclusivement au développement du Cercle, le club de membres qu’il a créé en 2008.
Votre bilan des dernières années ?
Trois ans après la reprise de l’Elysée Biarritz, j’ai doublé le chiffre d’affaires grâce à une gestion plus pointue de l’agenda, ponctué d’événements pour le cinéma, de locations de salles pour les entreprises avec tous les services qui s’y rapportent. Depuis la cession de cette activité, notre croissance a baissé mais nous allons la relancer.
Quelle est votre stratégie de développement ?
L’objectif est de réorienter radicalement notre activité vers la gastronomie, avec des résidences de chefs qui font découvrir leur univers, leurs petits producteurs… et surtout leur talent. a l’instar de Matthieu Dupuis-Baumal, chef de cuisine pour la maison Troisgros de roanne (3 étoiles au Michelin) qui est venu concocter des plats autour de la truffe blanche, un dîner d’exceptionnel à 220 euros.
Avez-vous diversifié vos activités ou réorienté votre business ?
Nous allons à court terme transformer le Cercle en un lieu plus festif où le verre prendra l’ascendant sur le menu, où des petits plats de qualité remplaceront des menus à rallonge, où l’aspect maison cassera les codes de la restauration.
