Entertainment Le 10/02/2016 par La rédaction

Portrait : les patrons de la nuit parisienne

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Aurélien Delaeter / 33 ans

Ancien directeur commercial et artistique des bateaux Concorde Atlantique et River’s King, il a d’abord repris en 2012 avec ses amis Aurélien Antonini (ex-DA des Bains Douches et promoteur de soirées au Queen) et Benoît Chaldoreille (ex-attaché com’ du Groupe Noctis) – trentenaires hédonistes, amoureux de musiques et de fêtes – le bar de nuit Panic Room. Avant de mettre la main, il y a deux ans, sur le Badaboum, qu’ils ont transformé en une institution.

Votre bilan de l’année ?

Nous avons eu une croissance très rapide sur la partie club mais avons veillé à ne pas étouffer les autres activités. aujourd’hui, nous avons trouvé notre rythme de croisière.

Quelle est votre stratégie de croissance ?

Nous nous considérons comme de petits artisans de la nuit, nous cherchons à transmettre un savoir-faire, à la différence des grands groupes commerciaux et des grandes enseignes qui souhaitent se multiplier.

Avez-vous diversifié vos activités ?

Le Badaboum n’a pas été conçu uniquement comme un club. C’est un lieu polymorphe qui fonctionne à toutes les heures : le midi avec la cantine, le soir avec le bar et sa vingtaine de cocktails, la secret room privatisable, la salle de concerts, et jusqu’au bout de la nuit avec le club. L’après-midi, nous aimerions créer des espaces de coworking. nous sommes adeptes des endroits qui se transforment au fil de la journée, comme à Berlin ou à Londres. »

Qui vous soutient financièrement ?

« Des soutiens traditionnels et surtout celui des clients qui nous font confiance. »

Quels sont vos projets ?

« Consolider le Badaboum qui a accueilli une centaine de concerts, dont les lives de Christine and the Queens et de Lescop. »

L’événement le plus fou ?

« Les un an du club avec performers, DJs survoltés, surprises, un carnaval bordélique ! »

 

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