Style Le 03/11/2015 par weboptimum

Rencontre : Vinnie Woolston, égérie du nouveau parfum Yves Saint Laurent

Il remplace Vincent Cassel en tant que visage du parfum Yves Saint Laurent « La Nuit de l’Homme ». Rencontre avec Vinnie Woolston, 27 ans, sculptural cover boy, skater globe-trotter et décontracté Néo-Zélandais.

Par Jean-Pascal Grosso

 

Saint Laurent, cela vous parlait-il, vu de Nouvelle-Zélande ?

Bien sûr. Depuis tout gosse même. Ma mère portait « Opium ». C’était son parfum préféré. Dès lors, j’ai connu la marque, une des plus célèbres au monde dans le milieu de la mode.

Comment avez-vous réussi à incarner « La Nuit de l’Homme » ?

Je savais que ma personnalité, mon physique les intéressaient. Ça pouvait mettre un peu de temps à se concrétiser, mais je croisais les doigts. Lorsque, finalement, j’ai décroché le contrat, j’étais aux anges. Cette campagne, jusqu’à maintenant, c’est la plus belle réussite de ma carrière. Et un vrai privilège.

Et le parfum ?

Il est élégant, pas trop obsédant, il a du style. S’il fallait le rapprocher de moi ? Il est vif, inclassable, tout en restant assez discret. Il représente l’homme libre, jeune, décontracté. Ça me ressemble assez. J’ai toujours mené ma vie comme je l’ai décidé.

Et grand voyageur ?

Oui, j’ai pas mal vécu à l’étranger. Je suis papa maintenant, je vais donc ralentir un peu. Paris, Londres, Berlin, Amsterdam… Aujourd’hui, je prends plus souvent l’avion de Nouvelle-Zélande. Une ou deux semaines de travail, et puis je rentre à la maison. J’ai fini par m’habituer à ce rythme. Plus jeune, quand j’ai débuté dans le métier, j’étais rapidement gagné par le mal du pays. Ma famille, mes potes me manquaient. Ça pouvait facilement devenir déprimant.

Parlez-vous français ?

Non, j’ai essayé pourtant. Je sais quelques mots. J’aime cette culture : le vin, la gastronomie et votre manière de faire la fête. Je trouve la vie nocturne à Paris assez géniale.

Ce qui vous plaît dans le métier de mannequin ?

J’apprécie beaucoup cette profession, mais, pour être sincère, c’est à l’opposé de ce que je suis dans la vie. J’aime le sport, la vie au grand air. Je mène une vie tranquille, dans une petite ville. Etre mannequin, c’est à l’autre extrémité. Les voyages, les castings, les shootings… Faire le tour du monde pour être photographié, je sais, c’est une existence bénie. Un peu dingue, mais bénie. Et quand je rentre chez moi, j’en profite pour me reposer.

A part pour les fans de Tolkien, qu’y a-t-il d’intéressant à faire en Nouvelle-Zélande ?

C’est vrai que ça a fait pas mal pour le tourisme chez nous, ce Seigneur des anneaux, de Peter Jackson. Mais ce pays, c’est avant tout un état d’esprit, une vie à la cool. De la musique, du sport, les amis… Et surtout ne pas trop se prendre au sérieux.

Que faites-vous durant vos (longs) vols au départ d’Auckland ?

Au début, j’étais tellement excité à l’idée de voyager qu’il m’était impossible de fermer l’œil. Je regardais des films toute la nuit. Aujourd’hui, je m’endors très vite, histoire d’arriver pas trop épuisé à destination.

Votre premier réflexe du matin ?

Je vais piquer une tête dans l’océan. J’habite à deux pas de la plage. J’y vais toujours accompagné de mes deux chiens, des pitbulls. Idéal pour le réveil.

Vos passions ?

Le skate, le rugby, la musique. A Paris, je suis souvent allé faire du skate au Trocadéro, au Palais de Tokyo.

Un endroit dans le monde qui vous tient à cœur ?

Venez à Auckland ! C’est beau, vert, avec l’océan à perte de vue. De quoi nouer une relation quasi-mystique avec la nature.

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