En ces périodes d’obligations, les occasions ne manquent pas pour sortir vos plus belles chemises. Encore faut-il savoir laquelle porter pour quel évènement. Peur de s’empêtrer dans le monde très codifié de l’habillement? Voici cinq conseils in situ pour ne pas mettre les pieds dans le plat et augmenter votre jauge de crédibilité lors des temps forts de votre vie sociale.
Par Félix Besson
19h15, un vernissage rue Mazarine
Bien que normalement proscrite, la chemise dite « fantaisie » peut se sortir lors d’occasions particulières. Pour affirmer votre statut de mécène par exemple, ou simplement votre personnalité moins formatée qu’elle n’en a l’air. Celle-ci, avec son imprimé botanique joliment rétro, saura remporter un florilège de compliments.
Chemise en mousseline de coton, Gucci, 450 euros
10h47, un petit-déjeuner professionnel à rallonge au Nemours
Entre excès de la veille et concentration extrême, le petit-déjeuner professionnel est souvent un moment crucial où la sollicitation des neurones restants est maximale. Privilégiez votre chemise fétiche, avec laquelle combattre les anglais à Waterloo aurait été un jeu d’enfant. Coupe droite, couleur sobre et tissu épais sont de mise.
Chemise en coton Oxford, American Vintage, 100 euros
21h59, un double Martini au bar du Saint James
Le soir venu, le loup est de sortie et les lumières tamisées du Saint James sont autant de bonnes raisons pour partir à la chasse au cocktail parfait. Le bespoke se porte show-off, col smoking et plastron sont de la partie. Le maître en la matière nous livre sa version de la chemise grand soir, ici à plastron plissé.
Chemise à plastron en popeline de coton, Dolce & Gabbana sur thecorner.com, 445 euros
13h08, un onglet à l’échalote au Relais de l’Entrecôte
Le mois de décembre étant propice aux plats copieux entourés de ses proches, le Relais de l’Entrecôte devient un passage obligé pour tout amateur de viande rouge qui se respecte. L’allure nonchalante mais néanmoins festive s’y porte sans modération, histoire de faire comprendre aux autres convives que le style n’est pas une affaire de surenchère permanente.
Chemise en popeline de coton, Dries Van Noten, 260 euros
15h38, un plateau de fruits de mer tardif sur le port de Trouville
Fuir la foule déchaînée de la capitale, ça a du bon. Et la Normandie est le parfait endroit où se ressourcer sans pour autant renoncer à sa 4G. Encore un avantage : la sur-chemise, ici grise anthracite, se porte au même titre que le chino, devenant un incontournable de vos vagabondages sur le vieux port.
Chemise en flanelle, Margaret Howell, 415 euros