Goût du jour Le 01/07/2016 par Felix Besson

Maserati fait escale à l’Hôtel de Paris

Après Dom Pérignon, c’est au tour de l’écurie ritale grand luxe d’investir la suite 321-322 de l’Hôtel de Paris à Monaco. Nichée au 3e étage du plus illustre des palaces de la French Riviera, l’endroit embrasse d’un côté la philosophie premium Maserati, de l’autre la vue à couper le souffle sur le Casino et la mer, à perte de vue. Entre prestations au sommet et italian way of life, retour sur la nuitée à 3k qui a de quoi faire rugir les plus grosses cylindrées.

Par Félix Besson

 

C’est sous l’immense couloir vitré de l’aéroport de Nice que vous arrivez dans la seule partie ensoleillée de l’Hexagone. Au loin, vous apercevez un homme élégant, habillé d’un costume trois pièces, une pancarte portant votre nom dans les mains. Voici la première étape de votre escale Maserati à l’Hôtel de Paris. Après les 35 minutes du trajet Nice-Monaco en Maserati GranCabrio, la célèbre marquise du palace frenchie, direction le troisième étage et le corridor privé réservé à la suite.

En entrant, impossible de ne pas reconnaître la patte de Ludovica et Roberto Palomba : l’atmosphère est feutrée, aussi smart qu’un club pour gentlemen, avec quelques petits détails chromés qui rappellent l’esprit de l’instigateur des lieux. Un 10/10 sur tous les points pour cette interprétation de la Dolce Vita 2.0, garçonnière pour adultes accomplis, orchestrée par la crème de la création transalpine. Aussi, on retrouvera les tissus Zegna sur la tête de lit à la James Bond, le plaid en cachemire à chevrons ou encore les coussins résolument business. Ici, pas de couleur vive ou criarde, on évolue dans un prisme gris, cognac et noir, idéal pour reposer les yeux. Le salon, qui peut contenir une vingtaine de personnes lors de sauteries improvisées, donne directement sur l’une des plus belles vues du building, plein Ouest. Idéal pour admirer le sunset avec une coupe de Laurent Perrier rosé dans les mains.

10 mod


Niveau carte, on parle d’un cocktail dinatoire aux influences de Modène, concocté par le duo de chefs aux manettes du restaurant gastronomique de l’hôtel, Dominique Lory et Alain Ducasse. Les Barbajuans pour commencer, beignets monégasques par excellence fourrés à la blette et au persil, auxquels s’ajoutent du parmesan 18 mois d’affinage que l’on trempe dans du miel de châtaigne, ou encore les bouchées au Prosciutto qui finissent de rendre l’apéritif aussi high-level qu’un dîner au Louis XV. Sur fond de soleil couchant, le personnel hautement qualifié vous sabre le champagne (cuvée d’exception issue des caves de l’hôtel, bien entendu) avant de vous laisser profiter de la vue en solitaire ou en tandem, pour les plus partageurs.

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En dehors des conditions hors-concours de la suite, l’Hôtel de Paris met également à votre disposition un coupé cabriolet siglé Trident pour manger du kilomètre autour de la principauté, le tout avec style. Idéal pour arpenter les petits villages côtiers aux alentours, ou tout simplement écumer les bars les plus privés de la planète. Enfin, point d’orgue du séjour, la maison Maserati vous invite sur son trimaran dédié, histoire d’écumer les mers avec autant de panache que sur le boulevard Albert 1er. Séjour pour grands garçons, programme des plus rythmés, conditions idéales à l’épanouissement du mâle, la suite éphémère séduit plus qu’elle n’étonne, et prend le parti de rendre son test indispensable pour tout gentleman qui se respecte.

La Suite Maserati à l’Hôtel de Paris, jusqu’au 30 septembre, prise de réservation au + 377 98 06 41 58, à partir de 3500 € la nuit, www.montecarlosbm.com

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