Il y a l’Olympia, le circuit de Monte-Carlo, le Caesar’s Palace de Las Vegas. Parmi ces lieux mythiques, la Tate Modern de Londres vient de connaître mieux qu’une rénovation : une renaissance.
Par Adrian Forlan
Inauguration : mai 2000, après travaux en juin 2016.
L’équipe : les architectes Herzog & de Meuron, le designer Jasper Morrison et l’architecte paysagiste Günther Vogt.
La directrice : Frances Morris, nommée en 2016.
Artistes : 250 artistes issus d’environ 50 pays.
Œuvres : 70 000 œuvres d’art dans la collection.
Générosité : en 2014/2015, un millier d’œuvres prêtées à 152 musées.
Budget : estimé à 215 millions de livres sterling en 2006, 260 millions de livres sterling en budget final.
Visiteurs : 5 millions de visiteurs par an.
Crise : 2015 a été la pire année depuis dix ans.
Superficie : 55 260 m 2 pour le rez-de-chaussée, soit huit terrains de football, 10 étages, 60 % de surface d’exposition supplémentaire, 64,5 mètres de haut.
Ecosystème : 44 % d’émissions de CO2 de moins que la norme requise, 54 % de dépense énergétiques de moins que la norme requise.
La vue : à 360° sur Londres.
Restaurants : 5.
Travaux : 167 699 briques.
Entrée : Gratuite pour les collections permanentes, 16£ pour les expositions.
Partenariat : avec Hyundai depuis onze ans.
À savoir : la Bankside Power Station qui abrite la Tate depuis 2000 a été dessinée par Sir Gilbert Scott, également responsable des cabines téléphoniques rouges de Londres.
Tate Modern, Bankside, London SE1 9TG, Royaume-Uni, www.tate.org.uk