Entertainment Le 09/11/2016 par Felix Besson

Le Vendée Globe en 10 chiffres et 1 interview

C’est le week-end dernier que se déroulait, au large des Sables d’Olonnes, l’évènement incontournable de tout amateur de voiles : le Vendée Globe. Instigué par des marins avides de performance et d’aventure, le départ de la course a aussi su séduire les grands acteurs du luxe. Eden Park, partenaire bespoke du skipper Jean-Pierre Dick, ajoute sa prose rugby au chant des voiles gonflées par le vent. Retour sur la course maritime de la rentrée en 10 chiffres, commentés par le navigateur.

Par Félix Besson

 

26 novembre 1989, la date de la première édition
8 éditions depuis la création de la course
3 mois, la durée de la première course, au bout desquels seulement 7 marins  sur 13 sont rentrés à bon port
78 jours, le record de la course détenu par François Gabart
40 075 kilomètres, la longueur du parcours
40 heures, le retard pris par le skipper Michel Desjoyeaux lors de l’édition 2008 pour finalement la gagner
18,28 m, la longueur des bateaux concourant au Vendée Globe
60 cm, la hauteur du trophée du Vendée Globe, lourd de 10kg
29 candidats skippers pour l’édition 2016
23 ans, l’âge du plus jeune participant de cette année, contre 66 ans pour le plus âgé
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Jean-Pierre Dick, skipper estampillé Eden Park, nous parle voile, passion et business model de la course.

Votre premier souvenir du Vendée Globe ?
La première édition ! Les hommes partaient à l’aventure avec un grand A. On se demandait comment techniquement cela allait se passer. C’était presque une question existentielle à l’époque puisque cela n’avait jamais été fait. Il y avait de nombreuses interrogations notamment savoir comment les bonhommes avaient tenir, combien de pilotes automatiques les skippers allaient embarquer à bord. C’était beaucoup plus risqué qu’aujourd’hui ! Je me souviens de cette belle victoire de Titouan Lamazou mais aussi d’autres belles histoires comme celles de Jean-Luc Van Den Heede et Jean-François Coste. 
Les enjeux d’un tel évènement aujourd’hui ?
Aujourd’hui, c’est une course à forte notoriété. Il y a des enjeux sportifs importants avec les nouveaux bateaux et une véritable économie s’est créée autour du Vendée Globe. Il y a 29 bateaux au départ cette année, c’est une très bonne nouvelle pour la course.  Si vous gagnez le Vendée Globe, c’est une grande satisfaction personnelle, un aboutissement, celui de réaliser un rêve qui occupe toutes mes nuits. 
En termes de business pour les sponsors ?
En termes de business, cela permet de faire connaître votre marque, vos produits par l’intermédiaire d’un sport avec des connotations et des valeurs très fortes comme l’aventure, la pugnacité, l’humilité, l’innovation… C’est un outil génial pour mobiliser les collaborateurs et les clients. 
Comment voyez-vous le futur du VG ?
J’espère qu’il sera encore plus international, cette course a un bel avenir. Elle fait toujours rêver. Il y aura toujours des nouvelles technologies.  Nous verrons comment l’association des skippers va gérer ces nouveaux bateaux, c’est une vraie question. Resterons-nous en prototype ou allons nous aller vers la monotype ?
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