Petit dernier des générations de it-boys british, révélé dans Harry Potter et Twilight, Jamie Campbell Bower gravit la pente ascendante des mondanités londoniennes. Acteur, chanteur du groupe de métal Counterfeit, figure habituée des tapis rouges, le successful boy tape dans le mille et devient ambassadeur Dior Homme le temps de la Frieze London. L’Optimum dresse le portrait du prochain mâle dans le coup en 7 questions. Focus.
Par Félix Besson
Votre endroit préféré à Londres ?
Vous me trouverez le plus souvent dans les restaurants, cafés et salons de tatouage de Soho. C’est là où j’ai passé la plus grande partie de ma jeunesse, j’y suis rattaché par les souvenirs.
Votre rapport avec la ville ?
Londres, où je suis né, m’a apporté énormément de choses d’un point de vue artistique. C’est l’endroit où je me sens le plus à l’aise. J’y ai commencé ma carrière d’acteur, enchaînant les castings à travers la ville. Ca a été la meilleure comme que la pire expérience de ma vie, mais cette époque m’a permis de me perfectionner, autant sur le plan professionnel que personnel. Il y a une citation de Samuel Johnson qui résume totalement mon état d’esprit vis-à-vis de Londres : « Quand un homme en a assez de Londres, il en a assez de la vie ; car il y a à Londres tout ce que la vie peut apporter. »
Votre avis sur la Frieze ?
La Frieze est une opportunité incroyable de rencontrer des artistes locaux ou internationaux, leurs œuvres, au même titre que des pièces historiques issues des plus grands musées. C’est un évènement où l’on vient pour s’inspirer, et assouvir sa passion pour l’art sous toutes ses formes. Mais à la Frieze, il est aussi très intéressant de regarder les personnes autour de soi. C’est un parfait exemple de la diversité de la population londonienne, de son éclectisme.
Parlons style. Etes-vous plus lunettes de vue ou solaires ?
Les solaires sont un must, particulièrement pendant une période de rush ou durant les voyages. Derrière elles, personne ne voit à quel point vous êtes épuisé !
Sur quels critères les choisissez-vous ?
Elles doivent me représenter, représenter mon style, mon allure. Lorsque je suis à la recherche d’une paire, cela doit matcher directement. Elle m’apporte un plus en terme d’esthétique, au même titre que mes vêtements, qui sont une extension de ma personnalité et imagent la partie de mon cerveau sur laquelle il est difficile de mettre des mots.
Vos prochains projets au cinéma?
Pour le moment, je tourne un nouveau show, WILL, dans lequel je joue Christopher Marlowe. Il sera dirigé par Shekhar Kapur, qui a auparavant réalisé Elizabeth et Elizabeth The Golden Age. Le casting est phénoménal, ce sera une réussite totale. C’est un vrai plaisir de travailler là-dessus. Parallèlement, nous sommes en train de finaliser le premier enregistrement de Counterfeit.
Et avec votre groupe justement ?
Nous avons déjà organisé une tournée au Royaume-Uni et en Europe à partir de 2017, ce qui nous laisse un peu de temps pour dévoiler l’album et nous affirmer en tant que groupe. Nous sommes nomades, et nous vivons pour être sur les routes, en tournée.
Crédits photos : Samuel Bradley
Vêtements et accessoires : Dior Homme
