Style Le 01/11/2016 par Felix Besson

Larry Clark fait dans le 2 en 1

 

En homme-sandwich, et tout septuagénaire qu’il soit, Larry Clark assure. « Club-sandwich » serait même plus approprié, puisqu’en plus d’être égérie de la campagne Dior Homme automne-hiver, il signe au même moment pour la maison un court-métrage à son image. Décalée.

Par Anne Gaffié

DEVANT

Vue récemment dans la presse, la dernière campagne Dior Homme mettant en scène celui que Kris Van Assche qualifie d’homme « d’avant-garde incarnant naturellement l’énergie rebelle ». Le rebelle en question, Larry Clark, fut d’ailleurs le premier surpris d’être une des quatre égéries retenues au casting, entre le rappeur A$AP Rocky et le jeune comédien français révélé aux derniers Césars, Rod Paradot. Preuve que le photographe et réalisateur américain reste, à 73 ans, l’un des incontournables chefs de file de cette vague de créativité contestataire, transcendant les générations et les disciplines.

DSC06850 BY HIROAKI FUKUDA


 

DERRIÈRE

À voir dès le 5 novembre sur le site www.dior.com, A Larry Clark project / Paris Session, court-métrage signé du mannequin d’un jour qui n’a pas tardé à repasser de l’autre côté de la caméra (CQFD). Ce court, réalisé à l’occasion du lancement d’une nouvelle collection de baskets Dior Homme, « Sneaker B06 , a été filmé entre autres sur le parvis du Musée d’art moderne, haut lieu de la skate culture. Le résultat n’est pas sans rappeler son dernier long-métrage The Smell of Us (2014), dont le tournage chaotique et les critiques acerbes essuyées à sa sortie semblent lui avoir donné l’envie de s’y recoller. Histoire de ne pas faillir à sa réputation de franc-tireur.

DSC06739 BY HIROAKI FUKUDA

www.dior.com

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