On ne l’attendait pas aussi vite. Pourtant, après le parfum, c’est dans le prêt-à-porter que se lance le maître du ballon rond. A-Z, label purement sportswear au nom qui en dit long, révolutionne les codes du training. Conçues pour tous, du profane à l’athlète, les pièces imaginées par le footballer vantent un mode d’entraînement efficace, sans fioritures, qui se focalise sur l’essentiel : vous. L’Optimum a rencontré Zlatan Ibrahimovic pour comprendre comment l’avant-centre le plus célèbre de la planète réussit à exporter son image sans pour autant remettre sa crédibilité en doute. Portrait.
Par Félix Besson
Comment vous est venue l’idée ?
Après 15 ans au top niveau, j’ai eu l’occasion de rencontrer mon actuel partenaire commercial (ndlr : un gros industriel textile suédois), qui est à l’origine de tout ça. J’avais une envie, un rêve, il l’a rendu réalité. Aujourd’hui, nous sommes ici pour pousser le bouton « Start ». Après un an et demi à travailler avec de grands noms, nous mettons notre expérience à profit pour réaliser quelque chose à ma façon. C’est aussi un rêve d’enfant, voir d’autre personnes s’entraîner dans vos propres vêtements. C’est un sentiment fantastique, et lorsque vous avez assez d’expérience, vous comprenez plus facilement l’enjeu. En peu de temps, nous avons réussi à créer quelque chose d’énorme.
Avez-vous créé A-Z en vous basant sur votre expérience ?
Oui, bien sûr. Avec ma manière de voir les choses, de croire en elles. Lorsque j’entreprends quelque chose, je suis très réfléchi et impliqué à 200%, peu importe la nature du projet. Je voulais rendre cette histoire réelle, qu’on puisse la sentir, et non réaliser quelque chose de lisse. Je n’accepterai pas que mon projet ne me ressemble pas.
Votre dresscode dans la vie quotidienne ?
Simple. Très simple même. J’aimerais bien être plus casual, sport, mais ce n’est pas évident.
Qui vous a inspiré pour le lancement de A-Z?
J’ai tout orchestré en fonction de ce que je voulais moi. J’ai d’autres projets à côté, mais celui-ci est le premier dans ce domaine car je crois en cela, en l’entraînement. Il n’y a pas de hasard : personne n’est né pour devenir joueur de basket, ou footballer. Vous naissez en ayant la possibilité de devenir la personne que vous avez envie de devenir, c’est tout. Vous développez cela via l’entraînement. Cela ne veut pas dire non plus que parce que vous êtes Zlatan, vous réussissez tout.
Le training est donc très important pour vous ?
Les personnes qui s’entraînent avec moi savent que je m’entraîne très dur. Je suis un training-maniac. La manière dont vous vous échauffez est révélatrice de votre jeu pendant le match. Dans ma catégorie, le foot en l’occurence, c’est quelque chose de véridique. Je n’accepte pas de perdre un entraînement. Pour moi, si je perds l’entraînement, je perds aussi le match. C’est ma philosophie.
L’Euro 2016 commence vendredi. Comment vous sentez-vous ?
La victoire totale serait le scénario rêvé. De manière plus réaliste, nous prenons chaque match comme un jeu sérieux, étape par étape. Nous n’avons pratiquement jamais joué contre les européens de notre groupe, mais nous sommes bons et contents d’être là, alors nous jouerons. Nous sommes dans le groupe E avec l’Irlande, l’Italie et la Belgique, ce ne sera pas facile. Si vous avez un regard extérieur, l’Italie et la Belgique sont les favoris. L’Espagne aussi, dont l’équipe a toujours été très forte, l’Allemagne également, sans oublier bien sûr la France.
www.a-z.com
Zlatan Ibrahimovic en 5 chiffres :
1,95m, sa taille en centimètres.
18 millions, son salaire en € (2015).
390, le nombre de buts marqués depuis 1999.
6 ans, l’âge auquel Zlatan commence le football.
10, le nombre de victoires en championnat national avec 5 clubs dans 4 championnats différents.