Entertainment Le 20/08/2016 par Felix Besson

10 spots olympiques fantômes

 

Le coût des infrastructures pour les JO se compte en millions, voire en milliards d’euros. Le record en la matière revient pour l’instant à la Russie avec les JO de Sotchi en 2014. Malgré ces investissements colossaux, beaucoup de sites sont ensuite délaissés, faute de budget pour les transformer ou les entretenir. En attendant de connaître le sort réservé aux installations des jeux de Rio, panorama des spots olympiques à l’abandon.

Par Hélène Brunet-Rivaillon

 

1- Le lac Ahvenisto à Helsinki (Finlande, été 1952)

Tapissés de mousse depuis plus d’un demi-siècle, les bassins et la piscine créés pour les épreuves aquatiques sont parmi les plus impressionnantes friches olympiques au monde.

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2 – La piste de bobsleigh de Sapporo (Japon, hiver 1972)

Complètement en ruines, le lieu n’est plus aujourd’hui qu’un spot exotique pour photographes intrépides.

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3 – Le « Nid d’oiseau » de Pékin (Chine, été 2008)

Initialement prévu pour accueillir les cérémonies d’ouverture et de clôture, ce stade est depuis régulièrement hors service, même si, ponctuellement, y sont organisés des match de foot, des rencontres d’athlétisme, des démonstrations de rodéo ou des concerts.

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4 – Le vélodrome d’Athènes (Grèce, été 2004)

Trop coûteux à entretenir, il est resté dans son jus et privé de ses fonctions. Tout comme la base de canoë-kayak et le terrain de hockey sur gazon. Plusieurs photographes ont shooté les lieux pour dénoncer l’absurdité des dépenses.

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5 – Les tremplins de Turin (Italie, hiver 2006)

Comme l’ensemble des infrastructures érigées pour l’occasion, les cinq tremplins de Pragelato, à 80 km de Turin (Piémont), sont aujourd’hui impraticables. Une pancarte « Danger, accès interdit » prévient les éventuels visiteurs du risque d’effondrement. Quel dommage que le chantier ait nécessité, à l’époque, le déboisement d’une demi-montagne.

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6 – Le complexe de Sotchi (Russie, hiver 2014)

« Ville morte », voici comme on appelle désormais la zone balnéaire (sur les bords de la mer Noire) qui a accueilli les Jeux il y a deux ans. Malgré des projets de réhabilitation en cours, le gros des infrastructures ne sert plus à rien.

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7 – Le village olympique de Berlin (Allemagne, été 1936)

Quatre-vingts ans après l’événement, aucune des constructions de l’époque, ni les hôtels, ni les piscines olympiques avec leurs plongeoirs, ni les gradins prévus pour les spectateurs, n’ont été maintenus en état ou restaurés.

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8 – La piste de bobsleigh de Sarajevo (ex-Yougoslavie, hiver 1984)

Certains cyclistes de l’extrême s’entraînent à y faire des figures. Mais le reste des infrastructures est complètement à l’abandon. Pendant la guerre, certaines d’entre elles (piste de luge et de saut à ski) ont servi de base de lancement de roquettes.

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9 – Le tremplin de Grenoble (France, hiver 1968)

Ce tremplin de 90 m construit pour l’épreuve de saut à ski à Saint-Nizier-du-Moucherotte a servi pour les entraînements et les compétitions jusqu’en 1989, puis comme terrain de VTT et de motocross. Son accès est aujourd’hui interdit pour des raisons de sécurité. Le démonter ou le mettre aux normes serait trop cher pour la ville.

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10 – « The Village » de Vancouver (Canada, 2010)

Situé en plein cœur du centre-ville de Vancouver, le village olympique avait en partie été transformé en logements de standing sans âme que le promoteur (qui a fait faillite) a eu bien du mal à louer ou à vendre, en pleine de crise des subprimes. Une opération peu juteuse, in fine.

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