Sport Le 26/02/2017 par Felix Besson

Rencontre : Yoann Maestri, l’esthète du XV de France

Entre la galerie d’art et le green, il n’y a qu’un pas. Un homme ici, en l’occurence. 2,02 mètres de muscles, deuxième ligne du XV de France, Yoann Maestri est « taillé » pour le métier et s’en sort plutôt bien. Espoir aujourd’hui bien confirmé, le sportif est à l’équipe française ce que le rouge est à Rothko : intrinsèque. A l’occasion de son implication soudaine dans le monde de l’art, l’Optimum a posé cinq questions à l’athlète.

Par Félix Besson

 

C’est en plein cœur de Toulouse,  non-loin de la cathédrale Saint-Etienne, que se tient le nouveau projet d’envergure du rugbyman français : la Galerie M. On parle ici d’une vitrine pour la jeune garde de la création à la poésie street encore méconnue. De la photographie façon Juergen Teller à l’art plastique, en passant par le dessin ou l’installation relief, la sélection orchestrée par Yoann Maestri se veut éclectique mais suit un seul fil rouge : l’hommage à la youth culture. Chaque mois sont mis à l’honneur des talents émergents issus de tout azimut, exposant parfois pour la première fois au sein de ce nouveau rendez-vous de la Ville Rose. Son exposition inaugurale, « L’amour et la violence », est annoncée comme un tabac aussi médiatique qu’artistique, et dévoile un sens de l’esthétique développé par le sportif au fur et à mesure de rencontres, de découverte et une bonne dose de génétique. Cinq questions bien ciblées à Yoann Maestri, galeriste et deuxième ligne du XV de France.

Vos premiers pas dans le business ?

C’est un projet mûri depuis un bon moment, mais c’est une nouveauté et une aventure nouvelle qui entraînera son lot de surprise et d’inattendu.

Comment gérez-vous votre fan-club ?

En fait, je n’ai pas de fan club. La relation entre nos supporters et nous se veut très simple et respectueuse. Et honnêtement je préfère cela.

Votre rapport à l’art contemporain ?

Plus que l’art contemporain, c’est surtout l’idée de création qui m’intéresse. Le fait de créer et de partager un message m’intéresse chez les artistes, ainsi que la recherche d’une identité et d’un style original.

Le sport pourrait-il être une forme d’art ?

L’idée initiale n’est vraiment pas de lier les deux domaines, mise à part certainement sur la notion de partage et d’accomplissement. Mais la galerie est une envie personnelle qui a mûri aux contacts d’amis, de process… Finalement cette envie n’a pas de rapport avec mon sport, c’est une autre de mes passions.

Vos projets en cours ?

Mener à bien la première exposition de la Galerie M, intitulée « L’amour et la violence », avec mes amis Ines Longevial et Jean André qui me suivent depuis le début de l’aventure, tout comme mon jeune frère.

« L’amour et la violence », à partir du 29 mars à la Galerie M, 29 rue Bouquières, 31000 Toulouse

Affiche exposition

Sur le même thème

Votre avis nous interesse