Tendance délicieusement régressive pour ex-fan des sixties, le teddy fait un retour remarqué dans les penderies masculines. Mais exit les noms d’universités bidons à l’arrière, ou le faux cuir craquelé sur les manches : la version haut de gamme Yves Salomon se pare de fourrure et de cuir d’exception. Zoom sur la pièce maîtresse d’un hiver grand froid.
Par Félix Besson
Depuis son apparition sur les bancs d’Harvard, la Varsity Jacket (plus connue sous le nom de teddy aujourd’hui) a fait un long chemin de croix. Délaissée par la jeunesse dorée, réinvestie ensuite dans le milieu underground, elle s’est déclinée au fil des décennies en d’innombrables versions, de la plus mode à la plus roots. Cet hiver, l’humeur est à l’interprétation upgradée : matières de pointe, coupe franche au raffinement assumé, une manière de faire passer cet indispensable du mâle au rang d’icône grand cru.
C’est Yves Salomon, acteur de choix dans le domaine de la peausserie, qui nous livre son modèle grand soir du teddy masculin pour les jours frileux à venir. Coupé dans les plus beaux shearlings, les manches sont en cuir lisse, le tronc, lui, en fourrure. Les volumes se font généreux, le cuir paraît épais et opulent, mais l’esprit boyish si caractéristique du vêtement reste intact. Ce dernier se décline en bordeaux à la limite du lie-de-vin, ou en noir, pour les adeptes d’un style plus minimaliste. Le plus ? Le sigle Y de l’avant, qui montre votre appartenance au clan Salomon tant que la température ne dépasse pas les 10 degrés.
Teddy en agneau mérinos, disponible en boutiques Yves Salomon, prix sur demande.