Forte de ses archives au sommet de la Sprezzatura, la maison transalpine relie passé et présent en réinterprétant l’un de ses modèles phares : la 649. Aussi affutée qu’un rasoir, plus efficace qu’une allumette dans un baril de pétrole, ladite paire passe du nez des grands hommes au nôtre, et ce sans prendre une ride. Retour sur une success-story qui n’est pas prête de ralentir.
Par Félix Besson
La maison Persol a toujours été proche du gotha cinématographique. De par ses nombreuses collaborations in situ – on citera Wim Wenders ou le Festival du Film de Venise – le label régit plus que jamais le monde de l’optique derrière la caméra. C’est sans surprise que le nouveau modèle, une subtile réinterprétation de la 649, a été dévoilé au nez de Scott Eastwood pour la dernière campagne maison.
Des lignes fines, presque aériennes, caractérisent la version 2016 de l’icône optique, baptisée 8649S. Habile mélange de métal, d’écaille et de verre Cellor, c’est à un homme dandy, urbain et non sans un certain panache qu’elle est dédiée. On s’amuse à se la jouer Marlon Brando en l’associant à des cheveux gominés, à imiter James Dean lorsqu’elle est portée de façon désinvolte. Et c’est là que l’on reconnaît l’étoffe d’un véritable classique : tel un caméléon, le modèle s’adapte à la personne qui la porte, et diffuse son potentiel allure démesuré dans n’importe quelle situation. Le phénomène Persol opère à nouveau… et enchante sans jamais lasser.
Persol Cellor Series 8649S, disponible dans une sélection de points de vente, 203 euros.
