Mythe parmi les mythes, la maison J.M. Weston a d’ores et déjà chaussé les plus grands de ce monde. Le mocassin 180 par exemple, passa successivement des pieds de JFK à François Mitterand. C’est le nouveau modèle maison, baptisé le Moc’, qui revêt une couleur bien connue des galeries jouxtant la Sorbonne : le bleu Klein. Lumière sur un classique en passe de devenir une icône.
Par Félix Besson
J.M. Weston a décidément tout pour plaire. On parlera notamment de sa fabrication entièrement française, de ses matières sorties des plus belles tanneries de l’Hexagone ou encore de ses modèles dont le gotha mondial chante les louanges. Plébiscitée par les bourgeois, de Paris 16 à l’Upper East Side, le mocassin Weston est tout d’abord un instrument de reconnaissance sociale : du 180 au Eton Loafer, nombreuses sont les écoles privées dans lesquelles ces modèles faisaient partie de l’uniforme. Le Moc’, nouveau venu des collections homme et femme, reprend habilement les codes du mocassin traditionnel revu à la sauce contemporaine. En huit teintes différentes, il se porte aussi bien pour arpenter les pavés de Paris que dans les dunes de l’île de Ré, voire même sur les pelouses de Hyde Park. C’est en hommage à l’artiste Yves Klein que le label dévoile la nouvelle teinte exclusive du modèle : le bleu Klein.
Célèbre pour sa profondeur, son éclat unique et sa tonalité crue, la couleur choisie par la maison française pour cette édition limitée à 1500 paires transporte le soulier classique dans l’exceptionnel. En peau suédée, discrètement surpiqué d’un « W » sur le côté, le Moc’ en hommage à Yves Klein présente tous les avantages d’un mocassin iconique sans pour autant en subir les inconvénients : une forme idéale, des finitions grand cru, une semelle tout en contraste et une couleur unique, avec laquelle se différencier de votre entourage relève du plus simple des challenges. Le début d’une nouvelle success-story, sans l’ombre d’un doute.
Modèle disponibles dans une sélection de boutiques J.M. Weston, 675 euros.
