Après le géant Amazon, c’est au tour de Microsoft d’annoncer son arrivée en France via l’ouverture de plusieurs datacenters dans l’Hexagone d’ici 2017. Une bonne nouvelle pour l’un des pays les plus connectés au monde, qui a su prouver que son savoir numérique tend à se comparer à celui de la Silicone Valley. L’Optimum revient sur les raisons de ce choix stratégique.
Par Félix Besson
A l’ère du digitale, les grandes institutions se mettent au parfum. Chanel dévoile aujourd’hui son défilé sur fond de datacenter, le ministère de la culture ouvre sa page web dédiée 2.0. Car oui, on ne jure plus que par les Clouds, les WeTransfer, les Dropbox ou autres outils de stockage et de partage sur la toile. Quitte à oublier les bonnes vieilles méthodes utilisées il y a 5 ans encore (on parle d’une mort imminente pour la clé USB ou autre disque dur externe).
La France, bien cotée dans le domaine grâce aux opérations gouvernementales comme la Grande Ecole Numérique ou le rayonnement de la technopole Sofia Antipolis près de Nice, continue à séduire les pointures du domaine. Après une annonce d’Amazon Web Services, c’est au tour de Microsoft de s’engouffrer dans la brèche, et de planifier des ouvertures de datacenters en Europe dont plusieurs en France. Pas étonnant, si l’on regarde les conditions optimales pour l’implantation du data sur le territoire. Récemment considéré comme Opérateur d’Importance Vitale, il est de ce fait nécéssaire d’ouvrir des succursales dans le pays qu’il fournit. Un avenir qui s’annonce florissant, et sonne les grandes heures du data made in France.
